Les machinations de l’Île Tire-Bouchon

Il suffit peut-être d’une histoire à construire pour animer l’étincelle d’un enfant âgé de 6 à 12 ans. Être le parent qui initie son jeune à une activité trépidante? Est-ce une phrase affirmative tournée en question par un point d’interrogation? Effectivement, un abonnement à l’Île Tire-Bouchon s’avère être une bonne option puisqu’à première vue, le concept semble intéressant.

Sous forme d’abonnement mensuel, la famille peut recevoir, si elle le veut bien, un petit coffret de bois où l’on retrouve une machine ou prototype à construire de toute pièce avec des directives dans un livret, le tout romancé par un contexte fantastique. C’est ce que les trois fondateurs veulent transmettre par ce concept ludique. Cette nouvelle entreprise formée par Louis-Pierre Fortin, ancien ingénieur chez Google; Maxime Laflamme, conseiller pédagogique et ancien professeur de français et Gabriel Tremblay Grenier, technologiste et directeur de création, tente de percer le marché avec une expérience d’apprentissage interactive en trois volets soit récit immersif, découvertes techniques et assemblage d’un prototype – qui selon eux, donne accès à l’Île et à ses aventures.

« Chaque coffret donne à l’enfant la chance de voyager à travers cette île mystérieuse, remplie de défis scientifiques et technologiques, où chaque invention réalisée lui permet de solutionner un problème et d’avancer dans sa quête des connaissances du monde qui l’entoure »,  lit-on dans le communiqué du produit né dans la province du Québec au Canada. 

Ce concept est peut-être une façon distinguée de rendre l’apprentissage des sciences plus engageant.

Ce n’est pas sans certitude que ces assemblages donneront des outils facilitant à l’enfant pour son avenir lorsqu’il devra monter des meubles IKEA.

Faits intéressants sur les fondateurs:

-Louis-Pierre Fortin et Gabriel Tremblay Grenier ont mis leurs compétences respectives d’ingénieur mécanique et d’expert en programmation au service de la communauté en construisant un respirateur artificiel appelé le Lung Carburetor, destiné aux patients des hôpitaux touchés par la COVID-19. La machine a été imaginée pour le concours national Défi Respirateur Code Vie du Centre universitaire de santé McGill et la Fondation de l’Hôpital général de Montréal et s’est placée sur le podium au milieu de 2400 projets provenant de plus de 90 pays.

-Maxime Laflamme a commencé sa carrière comme enseignant de langue française et orienté la suite de son cheminement professionnel vers l’enseignement des nouvelles technologies. Sa plume créative lui a permis d’écrire la trame de l’histoire.

Valérie Gagnon

Valérie Gagnon, est une professionnelle des communications passionnée de jeux. Elle cumule plus de dix ans d'expérience en journalisme. Elle a signé des articles pour Le Soleil de Châteauguay, Le Reflet, Le Journal Saint-François, L'Information d'Affaires d'ici, Le Journal de Montréal, Metro News et le Journal Métro.